Dès 1983, Mary-Ann Beall réalise de nombreuses commandes privées et publiques, travaillant des surfaces jusqu’à 100 m2. Progressivement, elle s’éloigne des murs peints, investit les lieux avec des œuvres envisagées comme des fragments - des pans - et explore les variations du mouvement et de la matière avec la sculpture mobile.
Depuis 2010, elle présente des installations qui sont un espace de projection où le corps du spectateur peut cheminer, et, pas à pas, s’ouvrir aux associations libres et aux jeux des correspondances. Toujours à la recherche d’un équilibre entre force et fragilité, son travail est une invitation sensorielle abstraite.
Ses œuvres sollicitent différents aspects du sensible et troublent notre imaginaire: « … les glissements de couleur, le jeu sur les formats, la légère distorsion des cadres, dixit Jacques Rancière, nous donnent la sensation étrange que vos œuvres respirent.